mardi 29 décembre 2020

1. Maisons de campagne : Émergence de la campagne en ville

La maison avec jardin, un phénomène d'abord bourgeois

Avenue Frochot, IXème arrondissement

L'idée de se faire construire une maison avec jardin concerne dans un premier temps la bourgeoisie, classe sociale qui apparaît au XIXème siècle. Selon Gilles Plum dans l'ouvrage intitulé Hameaux, villas et cités de Paris, se faire construire une maison de campagne en plein Paris est une idée qui séduit. On s'installe dans des quartiers peu urbanisés, de préférence en hauteur où l'on a vue sur la Seine (pas sur la tour Eiffel qui n'existe pas encore) comme sur l'avenue Frochot située dans le quartier de Pigalle. On y recherche le calme loin du bruit des commerces, des industries et… des ouvriers !

1, avenue Frochot, IXème arrondissement

L'avenue Frochot illustre cette tendance. Bruno Centorame dans Hameaux, villas et cités de Paris raconte que l'un des propriétaires de l'avenue, Charles Picot décide de loger uniquement des personnes aisées. L'avenue est privatisée permettant ainsi aux seuls habitants de sillonner cette impasse. Seule la maison du concierge est visible de la vue des passants (photo ci-dessus).

Dès le XIXème siècle, cette avenue attire surtout des artistes tels qu'Alexandre Dumas père, Ponson du Terrail, Eugène Isabey, puis Jean Renoir au XXème siècle.

Création de hameaux, villas, squares, cités…

38, rue Boileau, XVIème arrondissement

Peut être avez-vous remarqué que certaines voies portaient le nom de « villa », « hameau » ou « cité » ?

La notion de « hameau » se retrouve dans des îlots privés tel que le hameau Boileau qui constitue carrément un petit quartier privé puisqu'il s'étend sur plusieurs rues.

Avenue Despréaux, au sein du hameau Boileau

Selon la documentation du Plan Local de l'Urbanisme (PLU), l'ensemble des maisons de la rue Despréaux serait l'œuvre de l'architecte Jean-Charles Danjoy. On a affaire à des maisons à colombages (pans de bois sur les façades) dans l'esprit régionaliste normand et néogothique. Toujours selon le PLU, ce hameau daterait de 1839. Nous ne sommes pas encore dans Paris intra muros mais dans l'ancien village d'Auteuil qui n'intégrera la capitale qu'en 1860.

83-85, rue de la Tour (villa Guibert), XVIème arrondissement

Derrière une grille car non accessible, la villa Guibert présente une façade aux pans de bois de couleur rose qui fait penser au style normand. Le rez-de-chaussée est quant à lui couvert de briques. Selon Wikipedia, cette villa qui constitue une impasse doit son nom à un riche propriétaire : le photographe Maurice Guibert.

Autour du parc Montsouris, XIVème arrondissement

Autre quartier, autre standing : le square de Montsouris à deux pas du parc éponyme nous offre l'une des plus belles balades bucoliques de Paris. On remarque que le pavage des rues donne un aspect plus rétro au quartier…

Dans l'ancien village de Montrouge, on peut admirer de jolies maisons construites pour la plupart entre les années 1900 et 1930. Selon Jean-François Delmas dans l'ouvrage Hameaux, villas et cités de Paris ce petit quartier est connu pour ses ateliers d'artistes mais aussi pour ses villas au style régionaliste et moderne.

Square de Montsouris, XIVème arrondissement

Au moins une vingtaine de ces logements sont l'œuvre de l'architecte Jacques Bonnier construits entre 1922 et 1924 dans le square de Montsouris selon le site de la Cité de l'Architecture.

27, square de Montsouris, XIVème arrondissement

Au fil du temps, nous dit l'article de Jean-François Delmas, les différents propriétaires ont personnalisé leurs façades comme on peut le voir sur la maison ci-dessus avec la mosaïque de fleurs.

Les maisons que l'on peut admirer square de Montsouris sont à l'origine des HBM, « Habitations à Bon Marché » (ancêtres de nos HLM) pour répondre à la crise du logement. La notion de HBM naît avec la loi Siegfried en 1894.

En ce qui concerne cette rue, les maisons doivent correspondre à des normes, c'est-à-dire, un sous-sol ; un rez-de-chaussée surélevé ; avoir un ou deux étages ; le confort moderne, soit l'eau courante, le gaz, l'électricité, le chauffage central et le tout-à-l'égout. On parle alors de « logement salubre ».

40, square de Montsouris, XIVème arrondissement

Au numéro 40, on peut admirer une œuvre de 1923 de l'architecte Gilles Buisson comme il est indiqué sur le mur jaune. On remarque surtout une façade couverte de pans de bois que l'on appelle « colombage ». À l'origine, les pans de bois constituaient une charpente au Moyen-Âge. En 1923, les pans de bois servent uniquement à la décoration comme nous le dit J.M. Larbodière dans son œuvre Les hôtels particuliers parisiens. Les maisons à colombages nous font souvent penser aux maisons de province et plus particulièrement à la Normandie ou à l'Alsace.

Cité du Midi, XVIIIème arrondissement

Dans le quartier animé de Pigalle, on peut se retrouver au calme dans des cités telle que la cité du Midi située au niveau du numéro 48 du boulevard de Clichy.

Anciens bains douches

Aujourd'hui les bains douches se sont reconvertis en logements ou locaux professionnels.

Détail d'une façade de la cité du Midi

La cité du Midi est une charmante impasse où le calme contraste avec le bruit de la circulation du boulevard de Clichy.

Ces villas, hameaux et autres cités peuvent faire penser à des maisons de campagne ou des pavillons de banlieue. Ces petits îlots contrastent avec l'urbanisation et les immeubles — qu'ils soient haussmanniens ou contemporains. En outre, ces rues privées ou à l'écart du bruit sont dépourvus de commerces de proximité, d'écoles et d'églises.

Création des cités ouvrières et autres initiatives.

Villa Santos-Dumont, XVème arrondissement

Le village de l'avenir

Jusqu'ici, nous avons vu que de riches propriétaires recherchaient le calme en plein Paris. Toutefois, les autres couches de la population vont avoir leurs quartiers qui sont encore aujourd'hui préservés.

La photo ci-dessus présente des pavillons à pignons couverts de briques. Nous sommes dans « le Village de l'Avenir » pensé par un certain Alexandre Chauvelot. Ce propriétaire issu d'un milieu modeste achète des terrains afin d'y installer une population ouvrière.

10, rue Camulogène, XVème arrondissement

Tout comme le quartier de Montsouris, les propriétaires de ces logements ont personnalisé et modernisé leur bien.

Logements pour les ouvriers des chemins de fer

Rue des Chablis, XIIème arrondissement

Dans le quartier de Bercy, vous trouverez un lotissement de 36 pavillons en pierre meulière construits en 1908 par un certain Lambert selon l'œuvre d'Hélène Hatte, Valérie Rialland-Addach, Paris. Promenades dans le XIIème arrondissement.

Rue des Chablis, XIIème arrondissement

Les logements de la rue des Chablis ont été conçus pour les employés et les ouvriers des chemins de fer qui travaillaient autour de la gare de Bercy (aujourd'hui disparue).

81, rue de Reuilly (impasse Mousset), XIIème arrondissement

Ces impasses situées à l'abri de la rue principale car souvent fermées par des grilles sont souvent pourvues d'abondante végétation, de glycine ou de vigne vierge.

De nos jours, les anciennes cités ouvrières comme celles de la rue de Reuilly sont occupées par un population plus favorisée, plus « bobo ». Sur la photo ci-dessus, impasse Mousset, on y trouve des lofts, des bureaux, des studios d'enregistrement ou de post-production.

Oeuvre de street art, impasse Mousset, XIIème arrondissement

Des artistes de street art n'hésitent pas à embellir les façades.

Le rôle des coopératives

29, rue Irénée Blanc, XXème arrondissement

Du côté de la Porte de Bagnolet non loin des quartiers populaires de l'Est parisien se trouve un îlot de maisons de campagne. Ce micro-quartier appelé « la Campagne à Paris » a été conçu dans les années 1920 pour faire face à la crise du logement selon le panneau posé par la Ville de Paris.

Rue Irénée Blanc, XXème arrondissement

Selon Wikipedia, l'îlot est situé dans l'ancien village de Charonne. Le terrain appartient alors à un certain père Rousset. Ce terrain est vendu au début du XXème siècle à la société coopérative « la Campagne à Paris ». Cette société, avec l'aide du pasteur Sully Lombard, fait construire des logements destinés à une population modeste composée d'ouvriers et de petits fonctionnaires en vue d'être propriétaires de leur bien.

Les logements sont construits entre les années 1911 et 1914 puis entre 1923 et 1926.

Angle de la rue Georges Pérec et Jules Siegfried, XXème arrondissement

L'îlot est constitué de 92 maisons qui s'étendent sur quelques rues auxquelles on y accède par des escaliers (on se croirait presque sur une butte).

La plupart des maisons sont bâties en brique comme le pavillon ci-dessus mais on trouve également de la pierre, telle la maison ci-dessous ou du béton.

1, rue Jules Siegfried, XXème arrondissement

Les maisons possèdent un petit jardinet et ont un ou deux étages. Certaines de ces maisons sont spacieuses pour la capitale : 100m² selon l'article d'Aubin Laratte du Parisien.

Rue Irénée Blanc, XXème arrondissement

Ce quartier est particulièrement agréable à arpenter, l'abondance de la végétation (on y trouve des roses, des lilas, de la glycine…) et le calme qui y règne procurent une atmosphère bucolique unique à Paris.

Rue Henri Pape, XIIIème arrondissement

La Campagne à Paris n'est pas la seule coopérative qui a donné naissance à des îlots d'habitations. Il en existe d'autres comme La Petite Chaumière qui regroupe quelques habitations dans le XIIIème arrondissement, rue Henri Pape (photo ci-dessus) ou bien rue de la Colonie (photo ci-dessous).

Selon l'ouvrage d'Hélène Hatte et de Valérie Rialland-Addach, Paris promenades dans le quartier des Gobelins et de la Butte-aux-Cailles, les maisons de la rue Henri Pape auraient été conçues en 1911 par Henri Rebersat.

Rue de la Colonie, XIIIème arrondissement

Dans ce type de structure, on observe des façades juxtaposées, souvent colorées (les façades de la rue Henri Pape sont blanches mais les balustrades sont colorées) ; les maisons ont un à deux étages et sont situées dans des quartiers où il y a peu de commerces et de bureaux.

Caractéristiques des maisons de campagne parisiennes

42, rue de Mouzzaïa, XIXème arrondissement

Selon Gilles Plum dans l'ouvrage collectif Hameaux, villas et cités de Paris, les maisons individuelles parisiennes présentent souvent les mêmes caractéristiques.

Des formes géométriques et colorées

Les maisons sont souvent de petite taille et de formes géométriques, carrées ou rectangulaires comme la maison jaune de la rue de Mouzzaïa dans le XIXème arrondissement.

Fenêtre en trompe-l’œil

Cette maison a la particularité d'avoir une fenêtre en trompe-l'œil. Ici, une flûtiste est observée par un rossignol.

Villa de la Renaissance, XIXème arrondissement

Dans le même quartier, villa de la Renaissance, les maisons de formes géométriques se juxtaposent et les façades tout comme les volets sont de couleurs différentes.

Des maisons à pignon

39, rue Claude Terrasse (villa Dufresne), XVIème arrondissement

Hormis les chats que l'on croise souvent dans ces quartiers, on observe des toits à 2 versants qui forment un pignon comme au 39, rue Claude Terrasse dans le XVIème arrondissement (photo ci-dessus) ou bien au numéro 43 (photo ci-dessous) avec une abondante végétation.

43, rue Claude Terrasse (villa Sommeiller), XVIème arrondissement

Lorsque les toits sont à pignon, on parle alors de « chalet ».

La brique

Square Montsouris, XIVème arrondissement

Toujours selon Gilles Plum, de nombreuses maisons sont faites de briques comme on peut le voir au square Montsouris.

Ici, la façade se divise en 2 : le premier étage est pourvu de briques rouges et le deuxième est blanc (en crépi ?), ce qui procure à la façade un contraste qui ne laisse pas indifférent. On remarque une petite touche de fantaisie avec le cadran solaire.

Le style normand

12, villa du Parc-de-Montsouris, XIVème arrondissement

Restons encore un peu autour du parc Montsouris pour poursuivre notre balade bucolique.

Au numéro 12, villa du Parc-de-Montsouris, vous pouvez admirer une belle demeure couverte de pans de bois de couleur verte inspirée du style normand.

Pendant la Belle Époque, la côte normande et ses stations balnéaires (Deauville, Trouville-sur-Mer, Cabourg…) accueillent beaucoup de Parisiens qui viennent s'y détendre. Le style architectural normand avec ses maisons à colombages va inspirer les constructions des maisons individuelles de la capitale.

À titre de comparaison, j'ai choisi de vous montrer une façade de l'hôtel Normandy de Deauville (photo ci-dessous). Selon la base Mérimée, l'hôtel Normandy est une œuvre de Théo Petit construite en 1912.

Hôtel Normandy, 38, rue Jean Mermoz, Deauville

On retrouve cette couleur verte mais aussi ce qu'on appelle les épis de faîtage en céramique, ces petites décorations que l'on remarque sur les toits.

Villa du Parc-de-Montsouris (détail)

À Paris comme à Deauville, on observe la présence de volatiles perchés sur les toits.

Hôtel Normandy (détail)

Les lambrequins

4ter, rue de l'Assomption, XVIème arrondissement

Les maisons de campagne à Paris peuvent être ornées de lambrequins comme on peut le voir dans la photo ci-dessus.

Les lambrequins constituent les ornementations que l'on trouve sous les toits en forme de stalactites. Le PLU évoque une inspiration des chalets de la fin du XIXème siècle, toutefois il est difficile de dater cette structure un peu atypique dans cette rue.

Inspiration régionaliste

4, rue de l'Abreuvoir, XVIIIème arrondissement

Les maisons de campagne à Paris s'inspirent du style régionaliste. Au numéro 4 de la rue de l'Abreuvoir dans le XVIIIème arrondissement, on retrouve ce style à travers une maison en pierre avec au dernier étage des colombages de couleur vert sapin. Une fois de plus, un cadran solaire apporte une touche de fantaisie. D'après Dominique Lesbros dans son ouvrage intitulé Curiosités de Paris. Inventaire insolite des trésors minuscules, le cadran solaire daterait de 1924 ; on ne connaît pas toutefois la date de construction de la maison.

Le style régionaliste connaît à Paris son heure de gloire à la fin du XIXème siècle et le premier quart du XXème siècle selon Wikipedia.

27, avenue Georges Mandel, XVIème arrondissement

Cependant, il s'agit d'un style régionaliste revisité tel qu'on peut le voir au 27, avenue Georges Mandel dans le XVIème arrondissement. L'immeuble construit par Emile Vaudremer vers 1898 selon le PLU s'inspire du style normand avec ses pans de bois purement décoratifs. Pourtant, on remarque la présence de lucarnes décorées de pans de bois en forme de flamme, des fenêtres en avant-corps, le tout mélangé à de la brique beige.

Ce type d'architecture nous fait penser d'emblée au style néogothique comme on a déjà pu le voir dans ce blog.

11, rue du Parc-de-Montsouris, XIVème arrondissement

Autre exemple de style régionaliste revisité, le 11, rue du Parc-de-Montsouris dans le XIVème arrondissement. L'utilisation de la pierre meulière, les pans de bois verts, la grille à gauche qui nous fait deviner un petit jardin à l'arrière nous plonge en pleine côte normande.

Mascaron

Toutefois, lorsque l'on y regarde de plus près, on aperçoit de petits mascarons sous les fenêtres qui nous font penser à l'Art nouveau

10, rue Daviel, XIIème arrondissement

Autre région qui inspire les architectes, l'Alsace — quoique nous ne soyons pas très loin du style anglo-normand au 10, rue Daviel dans le XIIIème arrondissement.

Sur la photo ci-dessus, nous sommes face à un ensemble d'habitations dont les pans de bois sont de couleur bleue, les toits sont à pignons et de la brique apparaît discrètement. Je vous rassure, nous sommes bien à Paris.

Selon l'ouvrage d'Hélène Hatte et de Valérie Rialland-Addach, Paris. Promenades dans le quartier des Gobelins et de la butte-aux-Cailles, le XIIIème arrondissement s'industrialise peu à peu dès la fin du XIXème siècle, ce qui attire une population bourgeoise et ouvrière. En 1913, un certain abbé Viollet prend l'initiative de créer une cité-jardin afin d'y abriter des ouvriers implantés dans le quartier. On fait appel à l’architecte Jean Walter selon le PLU pour construire ces maisons.

Ses matériaux plutôt bons marchés et ses pans de bois donnent à ce lotissement le surnom de « Petite Alsace ».

Sur la photo ci-dessous, « La Petite Alsace » est inscrite au-dessus des boîtes aux lettres.

Cour de la Petite Alsace

Toujours selon l'ouvrage d'Hélène Hatte et de Valérie Rialland-Addach, les 40 maisons se composent toutes d'une cave, d'une entrée, d'une cuisine, d'un salon, d'un atelier et de trois chambres.

119, rue Saint-Lazare, VIIIème arrondissement

Autre régionalisme que l'on peut voir à Paris, la façade d'une célèbre enseigne de restauration rapide rue Saint-Lazare dans le VIIIème arrondissement. Sa façade très fine détonne car elle se trouve engoncée entre deux mastodontes haussmanniens.

Couverte de bois, ornée de statues dont celle du toit qui représente une cigogne, cette bâtisse nous invite en Alsace.

Selon Dominique Lesbros dans son ouvrage Curiosités de Paris. Inventaire insolite des trésors minuscules, cette adresse est celle d'une ancienne brasserie appelée « Au roi de la bière », conçue en 1894 pour un certain restaurateur Jacqueminot-Graff par l'architecte Paul Marbeau selon la base Mérimée.

119, rue Saint-Lazare (détail)

Au centre, on observe la présence de Gambrinus, le personnage couronné qui tient une chope de bière.

La base Mérimée nous précise que cette façade est classée Monument Historique.

Les maisons chalets

Avenue des Chalets, XVIème arrondissement

Sur l'avenue des Chalets dans le XVIème arrondissement, on croise… des chalets ! De belles maisons insolites bordent cette voie privée. Ici, les maisons sont pourvues de pans de bois décoratifs et colorés. Tout est fait pour nous inviter à la montagne.

Avenue des Chalets, XVIème arrondissement

Selon le site du Moniteur (presse spécialisée dans l'immobilier), les séjours en montagne étaient à la mode dès les années 1860. À travers ces maisons, les Parisiens aisés ont souhaité reproduire ce style.

103, rue de Meaux, XIXème arrondissement

Autre exemple d'engouement pour les maisons chalets, le pavillon du 103, de la rue de Meaux dans le XIXème arrondissement.

En 1867 se déroule à Paris une exposition universelle. Comme on a déjà pu le voir dans le thème Paris invite le monde, la plupart des pavillons sont détruits et certains ont été reconstruits. Malgré l'état du bâti, le chalet du 103, rue de Meaux est toujours habité selon un article du journal Le Parisien du 20/08/2014. Ce type de chalet serait — toujours selon le journal — d'origine d'Europe centrale.

11, rue de l'Alsace-Lorraine, 92100 Boulogne-Billancourt

Une autre exposition universelle (celle de 1878) a conservé son chalet suisse cette fois-ci. Selon l'article d'Ariane Singer du magazine Le Point publié le 31/05/2012, le « Chalet des Grisons » a été entièrement construit en bois de mélèze et est doté d'un toit en ardoise. Il s'agirait d'un pavillon suisse de l'entreprise Kuoni aujourd'hui situé dans la commune de Boulogne-Billancourt à deux pas de la capitale.

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