lundi 11 novembre 2013

Les animaux domestiques: entre chiens et chats

Les animaux domestiques vivent avec nous et figurent sur nos façades d'immeubles. La plupart des animaux représentés sont le reflet social de leur propriétaire. Le chien et le chat illustrent bien l'idée que la propriété privée est accueillante et bien gardée.
Sur certaines façades, chiens et chats cohabitent comme sur ces trois photos d'immeubles situés dans les beaux quartiers parisiens.
Sur la façade du 6, rue Alfred Roll, le chien porte un casque de soldat. La maison est ainsi bien gardée!
6, rue Alfred Roll, XVIIe arrondissement.
Autre ambiance à Montmartre où le chien observe les chats qui se câlinent.
19, rue du Mont-Cenis, XVIIIe arrondissement.

Au 76 et 78, rue Mademoiselle, on remarque la présence peu banale d'un chat et d'un cocker. Si cet immeuble datant de 1903 est ordinaire, la céramique avec les salamandres qui entourent la porte est l’œuvre d'Alexandre Bigot, auteur de sculptures Art nouveau que l'on retrouve sur certaines façades parisiennes.
76, rue Mademoiselle, XVe arrondissement.

La figure du chien: le gardien du logis.


44, rue Monge, Ve arrondissement.

Dans la symbolique, le chien peut guider les âmes vers l'au-delà, chasser les mauvais esprits et garder les enfers mais sur nos façades on retiendra surtout l'aspect "gardien du logis". Au 44, rue Monge, ajouter une plaque "chien méchant" s'avère inutile!


12, boulevard Arago, XIIIe.
Au 12, boulevard Arago, c'est une ancienne église (vestige de l'ancienne église Saint Hippolyte) que le chien protège.

Parfois, le chien peut représenter un blason.
77bis, rue Legendre (XVIIe).

Le 77bis de la rue Legendre a manifestement appartenu à la famille des Nicolay  — une famille de la noblesse française — puisque le lévrier que l'on aperçoit évoque le blason de la famille (http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Nicola%C3%AF).


Scène de chasse.

5, rue Larrey, Ve arrondissement.
La façade du 5, rue Larrey représente des chiens attrapant un cerf. A cette adresse aurait vécu, selon le site Parismyope.blogspot.fr, le sculpteur Eugène Legrain proche du sculpteur Henri Alfred Jaquemart (sculpteur animalier du XIXè siècle) dont ce bas relief est l’œuvre. Ici, le chien est dans son rôle de chasseur.


Le chat.
132, rue de Courcelles, XVIIe.

Le chat apparaît un peu plus souvent sur nos façades que le chien. Sa présence nous souhaite la bienvenue.


197ter, rue Saint-Charles, XVe.
Sur cette maison Belle Époque datée de 1901, on peut croiser le dernier chat (l'autre aurait disparu) sculpté par un certain P. Demange. La maison vaut le détour et pas seulement pour le chat...


44, rue de Brunel ou 13, rue de Labie, XVIIe
Dans ce quartier plutôt méconnu, on aperçoit une ribambelle de chats jouant avec une pelote de laine ou faisant leurs griffes sur le mur. Ici, le chat a marqué son territoire sur tout le long de la façade!


1bis, rue Pomereu, XVIe.
Les chats sont bien connus pour être de bons grimpeurs. En revanche, pour redescendre, c'est un peu plus difficile.

Le plus souvent, le chat est représenté en train d'attraper des proies.

19, rue du Mont-Cenis, XVIIIe.


29, Avenue Rapp, VIIe.


Rue Crémieux, XIIe.

90, rue Georges Lardennois, XIXe arrondissement.
 Au 90, rue Georges Lardennois le chat tente d'attraper une souris sur le toit d'un pavillon. Ici, nous ne sommes plus dans une architecture de type haussmannienne mais dans un pavillon qui figure sur la butte Bergeyre. Selon le site du quartier des riverains, cet endroit a été épargné par les constructions du Second Empire du fait de la nature de son sol. Après la démolition d'un stade, des habitations ont été construites des années 20 à 50.





















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.