De nombreuses cariatides ornent les façades parisiennes. Ces sculptures incarnent à Paris la représentation la plus luxueuse d'une façade parisienne tout au long du XIXe siècle et notamment sous le Second Empire.
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| 3, rue de la Paix, IIe arrondissement |
Deux jeunes figures féminines montrent leur corps et décorent ainsi une fenêtre.
Selon l'ouvrage de Claude Mignot intitulé Grammaire des immeubles parisiens, six siècles de façades du Moyen-Âge à nos jours, la cariatide est une figure anthropomorphique féminine qui décore une façade. C'est sous le Second Empire (1853-1870) que l'on en trouve le plus comme celles que l'on voit sur la photo ci-dessus. Les sculptures de cet immeuble ont été sculptées par un certain Rouillère en 1854.
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| 48bis, rue de Rivoli, IVe arrondissement |
La cariatide (ou caryatide) peut-être aussi une figure masculine (cf. photo ci-dessus) appelée alors atlante selon Jaqueline Nebout dans son ouvrage intitulé Les cariatides de Paris. Les cariatides peuvent être entièrement dénudées, demi-nues et engainées comme celles du 48bis, rue de Rivoli conçues en 1905 par le sculpteur Sylvain Kingsburger. Malgré leur force, ces atlantes dégagent une certaine sensualité.
Leur fonction est de mettre esthétiquement en valeur une porte, un balcon ou les fenêtres d'une façade. Majoritairement, les cariatides trônent sur les portes et soutiennent des balcons par la force de leur tête et de leurs bras.
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| 17, rue Parrot, XIIe arrondissement |
Les cariatides sont souvent représentées par deux : deux hommes (parfois un homme jeune et un autre d'âge mûr), deux femmes, un homme et une femme comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. La représentation du couple n'est pas due au hasard. Les immeubles dotés de couples sont des habitations privées destinées à des familles plutôt aisées. Au XIXe siècle et a fortiori sous le Second Empire, l'immeuble haussmannien doit refléter le statut social de ses occupants. La cariatide en est l'un de ses symboles.
L'historien Claude Mignot dans sa Grammaire des immeubles parisiens évoque des immeubles de première classe. On fait appel à un sculpteur — Raphaël-Charles Peyre pour notre immeuble de la rue Parrot — qui ne va pas se contenter du petit mascaron comme celui situé juste sous le balcon — l'artiste (à ne pas confondre avec l'artisan) va sculpter des corps.
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| 80, boulevard Saint-Germain, Ve arrondissement |
Les cariatides, selon Jacqueline Nebout, auteure des Cariatides de Paris, trouvent leurs origines sous l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome. Le Moyen-Âge va délaisser ce type de sculpture au profit de visages plus grotesques ou religieux : des anges, des démons, des gargouilles, etc. Il faut attendre la Renaissance pour redécouvrir la sculpture antique. Au XVIIe siècle, l'hôtel Lambert est l'un des premiers hôtels particuliers à Paris à se doter de cariatides mais aussi le Louvre, l'hôtel du Luxembourg… Pour donner un aspect plus antique, on va couper les bras des cariatides comme on peut l'observer sur la façade construite en 1863 (photo ci-dessus).
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| 55, boulevard Malesherbes, angle rue de Laborde, VIIIe arrondissement |
Les atlantes typiquement antiques telles que l'on peut le voir sur cet immeuble daté de 1864 sont souvent représentées torses nues et musclées.
Curieuses cariatides
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| 148, rue de Grenelle, VIIe arrondissement |
Habituellement, les cariatides sont représentées debout en colonne. Dans le cadre de mes recherches, un couple de cariatides a retenu mon attention au 148, rue de Grenelle dans le VIIe arrondissement. Nous sommes dans un quartier huppé de la capitale. Les personnages vus de profil sont représentés en position assise sur une demi-colonne, ce qui est rare sur les façades parisiennes. L'homme est particulièrement musclé. Chaque personnage pose une main sur la tête, ce que l'on peut interpréter comme un geste de protection. Cette idée de protection est renforcée par la présence des trois têtes de chiens sculptées au-dessus de la fenêtre. Dans la symbolique animalière, le chien (cf. Les animaux dans l'architecture parisienne) incarne le gardien du logis.
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| 43, rue des Petits-Champs, Ier arrondissement |
Autre curiosité, les cariatides qui entourent la porte d'entrée du 43 rue des Petits-Champs dans le Ier arrondissement. Elles sont torse nues, engoncées dans une gaine cannelée mais leurs pieds sont visibles. Selon Jaqueline Nebout dans son ouvrage consacré aux cariatides, l'immeuble daterait de 1911. Les personnages semblent guetter les habitants.
La symbolique des cariatides
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| 33, rue d'Amsterdam, VIIIe arrondissement |
La mythologie
En majorité les cariatides sont d'inspiration mythologique comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. Une sirène est représentée à gauche, tandis qu'à droite on aperçoit un triton. La queue de poisson, mêlée à de la végétation, fait office de gaine élégante.
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| 10, rue du Cirque, VIIIe arrondissement |
Sur cet immeuble de Paul Sédille de la rue du Cirque construit en 1861 nous précise Jaqueline Nebout, on observe deux cariatides faussement pudiques qui soutiennent un balcon (celui du deuxième étage, l'étage noble selon les caractéristiques des immeubles haussmanniens). Ces deux personnages semblent porter sur leur tête des corbeilles de fruits.
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| Détail |
On les appelle des « canéphores ». Sous l'Antiquité grecque, nous précise Jaqueline Nebout dans son ouvrage consacré aux cariatides de Paris, une canéphore désigne une jeune fille qui porte des corbeilles de fruits sacrés les jours de fêtes.
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| 2, place d'Estienne d'Orves, IXe arrondissement |
Autre figure que l'on retrouve souvent sur les façades parisiennes, Hercule (ou Héraclès pour les Grecs). Ce personnage est représenté avec sa peau du lion de Némée.
Cet immeuble, dont la façade est classée Monument Historique selon la base POP, daterait de 1866 et serait l'œuvre d'un certain Charles Forest. Nous sommes en plein cœur du Paris haussmannien.
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| Détail de la façade |
Selon Jean-Marc Larbodière, dans son ouvrage intitulé Les plus belles portes de Paris, du Moyen-Âge à nos jours, on aperçoit les dents du lion au-dessus de la tête de l'atlante tandis que la patte de l'animal cache le sexe du personnage.
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| 4, avenue Hoche, VIIIe arrondissement |
La façade qui date de 1892 (photo ci-dessus) représente deux hommes bien musclés qui encadrent une porte. Les atlantes qui représentent Héraclès incarnent la force masculine voire l'invincibilité selon l'œuvre de Jaqueline Nebout consacrée aux cariatides de Paris.
Cet immeuble de Ricard et Le Foll (indiqué sur la façade) daterait de 1892. Nous sommes situés dans un quartier chic de l'ouest parisien. La mythologie gréco-romaine est encore présente sur les façades néo-haussmanniennes en cette fin de siècle.
Le travail et les travailleurs
Les cariatides peuvent décorer des façades de bureaux administratifs comme on peut le voir dans la photo ci-dessous :
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| 142, rue Montmartre, IIe arrondissement |
La façade du 142-144, rue Montmartre ne laisse pas indifférent. Ses sculptures et son enseigne gravée, « LA FRANCE — Journal du soir » sont les vestiges d'anciens locaux de journaux : Le Temps, l'Aurore puis l'Humanité — ainsi que nous l'indique le panneau de Paris (à gauche de la photo). À droite de la porte d'entrée de la supérette, une plaque rappelle que c'est ici qu'Émile Zola a apporté son célèbre article intitulé « J'accuse » à Georges Clemenceau en 1898.
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| Détail de la façade |
Jean-Marc Larbodière, dans son ouvrage consacré aux plus belles portes de Paris, nous précise que la façade date de 1883 et que l'on doit les sculptures à un certain L. Lefèvre. Quatre beaux jeunes gens sont représentés. À chaque extrémité, on retrouve Hercule et sa peau de lion de Némée. Ils sont jeunes, musclés, torse nus et leur force est illustrée par leurs bras qui soutiennent le balcon.
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| Détail de la façade |
Au centre, deux femmes nous montrent leurs jambes et leur torse mais contrairement aux hommes, elles ne soutiennent aucun balcon. À gauche, le personnage tient une plume. La femme représente ici le métier de journaliste. À droite, la femme, assise sur une machine à imprimer incarne la typographe.
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| 199-201, rue de Charenton, XIIe arrondissement |
Dans l'est parisien on peut voir un immeuble daté de 1911 et conçu par Raoul Brandon, nous informe Jaqueline Nebout. On doit les sculptures à Pierre-Alexandre Morlon (comme l'indique la signature à droite de la photo). On remarque la présence d'atlantes. Seul l'atlante de gauche est torse nu. Lorsque l'on regarde de plus près, on remarque la présence d'une moustache — ce qui est impensable dans l'architecture académique. Le personnage tient une torche et porte un casque. Nous pouvons en déduire qu'il s'agit d'un mineur. À droite de la photo, le personnage habillé tient une faucille, soit l'incarnation du paysan.
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| 199-201, rue de Charenton, XIIe arrondissement |
Toujours sur cette magnifique façade, deux autres atlantes sont représentées. On y voit à gauche un forgeron avec son outil. L'homme est torse nu — et tout comme le mineur, il porte la moustache. À droite, on reconnait un marin avec son chapeau et sa corde.
Nous sommes éloignés des figures mythologiques. Ici, point d'Apollon ni d'Hercule. Le travailleur est à l'image de l'homme moderne de 1911. Ces personnages incarnent sur cet immeuble l'allégorie du labeur, du travail difficile. Il ne faut pas oublier qu'au début du XXe siècle, Paris est encore une ville industrielle.
Au début du XXe siècle, on va délaisser petit à petit les personnages mythologiques au profit de personnages plus réalistes.
Selon le PLU, cet immeuble aurait remporté le prix des façades de la Ville de Paris.
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| 45, rue Saint-Roch, Ier arrondissement |
Sur cette autre façade que l'on voit dans la photo ci-dessus, on remarque la présence de deux atlantes torses nus. Toujours selon Jaqueline Nebout, cet immeuble aurait été édifié en 1917 par un certain Bruno Pellissier. D'après le PLU, l'architecte aurait conçu cet édifice pour Léopold Mourier, cuisinier renommé — une sorte de Thierry Marx de son époque — qui préside une société de secours mutuel et de retraite pour les cuisiniers. Cette adresse sert aussi d'école hôtelière.
La notion de transmission est ici représentée à travers ses atlantes : à gauche de la photo, l'homme barbu représenté est âgé — il s'agit ici du formateur ou du retraité — tandis qu'à droite l'apprenti est représenté par un jeune homme imberbe.
Selon le PLU, cet immeuble est l'un des rares édifices construit à Paris pendant la Première Guerre mondiale.
Invitation à la légèreté, au plaisir et au divertissement
La présence de cariatides n'illustre pas forcément la fonction d'un immeuble. Les sculptures peuvent être purement décoratives comme celles que l'on voit dans la photo ci-dessous.
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| 15, rue Clapeyron, VIIIe arrondissement |
Deux femmes nues avec un déhanché décorent une porte cochère et soutiennent un balcon à la ferronnerie très fine. Celle de gauche porte un léger voile qui fait mine de cacher sa nudité. Celle de droite porte tout simplement son voile à l'arrière de son corps. Malgré leurs airs de Vénus, ces cariatides ne représentent aucun personnage mythologique mais une vision plus romantique de la femme du XIXe siècle du quartier de l'Europe à Paris.
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| 25, avenue de l'Observatoire; VIe arrondissement |
Le balcon du premier étage de l'immeuble du 25, avenue de l'Observatoire dans le VIe arrondissement est plus ou moins soutenu par deux cariatides bien éméchées. La cariatide de gauche est habillée mais ni sa tête ni son bras ne supporte le balcon. Quant à celle de droite, elle est nue, semble tituber et tient un verre de vin à la main. À ses pieds, on observe des feuilles de vigne. Ces cariatides symbolisent ici l'ivresse. Cette symbolique est corroborée par la présence des mascarons qui représentent Dionysos, dieu du vin, de la vigne et de la fête !
Cet immeuble, situé à deux pas du jardin du Luxembourg, daterait de 1882 d'après Jean-Marc Larbodière dans son ouvrage consacré aux plus belles portes de Paris.
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| 39, rue Réaumur, IIIe arrondissement |
Au numéro 39 de la rue Réaumur, vous croiserez un bel immeuble construit en 1899-1900 selon Jaqueline Nebout dans son ouvrage consacré aux cariatides de Paris. L'architecte, un certain Germain Salard aurait fait appel au sculpteur Pierre Roche (aussi connu sous le nom de Ferdinand Massignon), artiste de style Art nouveau.
D'emblée, on remarque une posture assez inhabituelle pour des cariatides. Les deux femmes souriantes et au regard malicieux soutiennent un balcon en saillie rien qu'avec leur tête et un seul bras.
Selon le PLU, ces femmes seraient la représentation de la danseuse Loïe Fuller connue pour ses danses serpentines. On comprend mieux la forme bien musclée de leurs biceps…
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| 20, boulevard Saint-Martin, Xe arrondissement |
Pour terminer ce chapitre sur l'invitation aux plaisirs et à la légèreté, je vous invite à observer les cariatides du théâtre de la Renaissance situé au numéro 20, du boulevard Saint-Martin dans le Xe arrondissement. Nous sommes en plein cœur du « boulevard du crime ». Selon Maryse Goldemberg, dans son article intitulé « Le boulevard Saint-Martin la mémoire du passé », le théâtre de la Renaissance est un théâtre construit en 1873 par Charles-Léon de Lalande. Ce dernier fait appel au sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse pour animer sa façade. Ces deux artisans sont alors de proches collaborateurs de Charles Garnier, l'architecte de l'opéra Garnier.
Quatre duos de femmes torses nus et engainées soutiennent l'étage supérieur. Avec leur sourire, ces personnages invitent le spectateur au divertissement.
N'hésitez pas à faire un petit tour dans le quartier, vous verrez d'autres cariatides sur les façades des théâtres car le quartier n'a pas perdu sa vocation de lieu de divertissements.
Les cariatides, le reflet d'une époque
Pour finir sur les cariatides, revenons à leur fonction : animer une façade. Pas sur n'importe quel immeuble.
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| 16, rue Bouchut, XVe arrondissement |
Les cariatides envahissent les façades dès la première moitié du XIXe siècle et reflètent l'embourgeoisement de sa population comme nous le rappelle Jacqueline Nebout dans son ouvrage consacré aux cariatides de Paris.
Si vous vous promenez du côté de la rue Bouchut dans le XVe arrondissement, vous observerez deux cariatides construites en 1905 (photo ci-dessus). Le sculpteur, un certain Paul Le Bègue sculpte deux cariatides engainées. Leur corps est décoré de guirlandes de fleurs, symboles de l'abondance. La cariatide doit refléter la richesse de ses occupants.
Nous sommes en 1905, dans un quartier typiquement haussmannien. Pour les passionnés de cinéma, on reconnait la rue Bouchut dans le film Inception de Christopher Nolan. Cette rue est sensée représenter un quartier typiquement haussmannien dans le film comme nous l'informe le site de la Ville de Paris.
Une affaire de classe
Dans un tout autre quartier, plutôt chic de la capitale, au numéro 4 de l'avenue de Tourville, vous êtes accueillis par un couple de cariatides.
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| 4, avenue de Tourville, VIIe arrondissement |
Cet immeuble, construit en 1891 par Eugène Dutarque nous précise Jean-Marc Larbodière dans son ouvrage consacré aux belles portes de Paris, est richement décoré : l'atlante et la cariatide, bow-window et mascarons visibles au deuxième étage, une fine ferronnerie, etc. Les sculptures seraient l'œuvre d'un certain Laurier comme nous l'indique la façade. On peut en déduire que nous sommes face à un immeuble de première classe. Toutefois, l'immeuble aurait coûté beaucoup plus cher si les sculptures avaient été sculptées des pieds à la tête. Ici, l'immeuble s'adresse à une clientèle plutôt aisée, une famille plus précisément puisque c'est un couple qui nous accueille. Le but n'est pas de faire venir des familles d'ouvriers mais une population plutôt bourgeoise.
L'objectif de Napoléon III lorsqu'il a fait appel à Haussmann pour redessiner Paris était d'embellir la ville comme nous le précise Nicolas B. Jacquet dans son livre intitulé Curiosités du Paris Haussmannien.
Géographie des immeubles haussmanniens
On trouve des immeubles haussmannien un peu partout dans la capitale. On remarque toutefois que c'est surtout à l'ouest de Paris que l'on croise des cariatides. Néanmoins, l'est de Paris n'est pas en reste car le XIIe arrondissement par exemple se dote de nombreuses façades sculptées comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.
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| 107, boulevard Poniatowski et angle du 26, rue Lacoste, XIIe arrondissement |
Cet immeuble construit vers 1915-1916 par un certain René Richard, selon l'ouvrage de Jaqueline Nebout, présente une atlante entourée de deux cariatides engainées. Nous sommes dans le quartier de la Porte Dorée à proximité du bois de Vincennes soit à l'opposé des quartiers chics de l'ouest parisien.
À la Belle Époque
Les cariatides continuent d'orner les plus belles façades à la Belle Époque comme on peut le voir sur la photo ci-dessous :
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| 16, rue d'Abbeville, Xe arrondissement |
Avec l'arrivée de l'Art nouveau, les architectes vont mettre en relief les fenêtres. Les cariatides vont orner ces bow-windows comme on peut le voir dans cet immeuble de Georges Massa édifié en 1899 qui collabore avec le sculpteur Alexandre Chapuy selon Jean-Marc Larbodière. Ici, deux femmes gracieuses portant un léger voile montrent leurs jambes. Selon l'historien de l'architecture, à l'époque de leur construction, on trouvait ces femmes trop potelées… De nos jours, ces sculptures souffrent malheureusement des excès de la pollution…
Les cariatides sous l'Art déco
Durant mes recherches, j'ai trouvé un immeuble avec des cariatides de style Art déco.
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| 8-10, avenue de Lowendal, VIIe arrondissement |
Cet immeuble construit en 1926 selon l'ouvrage de Jaqueline Nebout présente deux bustes féminin.
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| Détail de la façade |
L'aspect géométrique de la sculpture met en avant la force du personnage. Contrairement aux cariatides issues du modèle antique, puis du modèle de la femme de la fin du XIXe siècle, les cariatides de style Art déco mettent en avant des femmes plus fortes et musclées. Jusqu'à présent la force était représentée uniquement par des atlantes.
La Ville de Paris ne regorge pas seulement de cariatides. Nous allons voir dans le chapitre suivant d'autres formes de sculptures et bas reliefs où le nu est présent.
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