dimanche 31 mars 2013

Introduction sur les passages couverts

Après une ballade consacrée à l’Art Nouveau en 2007, je me suis penchée sur les passages couverts parisiens. Cette idée m’est venue suite à l’émission Des racines et des ailes diffusée en janvier 2009 sur France 3. Pourtant, mon premier coup de cœur date de la découverte de la Galerie Vivienne vers la fin des années 90.
Je vous invite à venir vous balader couvert...


Une ballade sous les verrières


Invention typiquement parisienne, les passages couverts ont connu leur heure de gloire au XIXème siècle, plus précisément, sous la Restauration (1815-1830) et la Monarchie de Juillet (jusqu’en 1848). À cette époque, on dénombre plus d’une soixantaine de passages. Dès 1853, le baron Haussmann débute des travaux qui vont marquer le paysage parisien. Ces grands changements ont nécessité une disparition partielle de ces passages dont il ne subsiste aujourd’hui qu’une vingtaine.
Ces passages ne sont pas classés monuments historiques ; cependant, la plupart d’entre eux sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, c’est-à-dire, que ce sont des voies privées sur lesquelles la Mairie de Paris à un droit de regard. En fait, le rôle de la Mairie de Paris est d’inciter les propriétaires à restaurer ces passages en vue de les préserver du mieux possible. C’est chose faite, puisque certains passages, comme le passage Vendôme, ont été complètement restaurés dès 2004. En revanche, d’autres passages comme le passage du Caire auraient besoin d’un bon nettoyage.


Que trouve-t-on dans ces passages ?

Des librairies, des magasins de cannes, de jouets, de boîtes à musique, des créateurs de mode, des antiquaires, des restaurants, des salons de thés, des grossistes, des théâtres, des troquets…



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