samedi 30 mars 2013

Les passages couverts. Le Palais Royal (1)

L’ancêtre

Métro Palais-Royal Musée du Louvre

L’une des ailes des galeries du Palais Royal.

Œuvre datant du XVIIème siècle, le Palais Royal a toujours été une demeure royale. Sous la Révolution, il appartient à Philippe IV d’Orléans qui fait installer des cafés et des boutiques. Le Palais royal est aussi connu pour être un lieu de débauche. En 1793, le Palais royal appartient à l’Etat.
Jusqu’en 1830, les galeries du Palais royal constituent l’un des lieux les plus fréquentés de Paris. Réputées pour ses produits de luxe, elles offrent à la clientèle, la possibilité de flâner dans la tranquillité, sans bousculades, ni accidents.
Il faut rappeler qu’en 1792, il n’y a ni trottoirs, ni électricité, les rues sont couvertes de boue les jours de pluie. Ce passage couvert de dalles représentait donc pour les cafés une bonne affaire.

Type de boutique que l’on pouvait trouver autrefois dont on remarque encore la devanture.

Dallage contemporain.
Les galeries de Montpensier, de Beaujolais, de Valois, des Proues et du Jardin entourent les Jardins du Palais Royal.
À l’intérieur, on fit construire d’autres galeries dont les vestiges subsistent encore comme la galerie d’Orléans dont il reste les belles colonnades.
Voici ce qu'en dit le site Passages et galeries :
Le duc d’Orléans, Philippe Egalité, pour subvenir à ses frais importants, agrandit le Palais Royal et loua le rez-de-chaussée à des commerçants, tenanciers de tripots, transformant ainsi le Palais Royal en véritable cité du jeu et du plaisir.
En 1786, trois des quatre bâtiments prévus furent achevés selon les plans de Victor Louis. La construction de la quatrième aile fut différée faute de crédits suffisants. À sa place, l’entrepreneur construisit les Galeries de Bois. Elles furent prolongées par une autre galerie en 1792 dont le toit ajouré de dalles de verres lui fit donner le nom de Galerie Vitrée.
Les galeries du Palais Royal devinrent le modèle de la vie dans les passages : les flâneurs s’y abritaient des intempéries, le libertinage s’y exerçait sans contrainte.
Le Grand Véfour est un restaurant du XVIIIè siècle fréquenté, entre autres, par Voltaire, Camille Desmoulins ou Marat.
Colonnade avec le restaurant « le Véfour ».

À la suite d’un incendie qui ravagea la Galerie Vitrée, l’architecte Fontaine détruisit ces deux galeries pour y bâtir une nouvelle galerie, la Galerie d’Orléans.
Celle-ci fut une des plus grandioses et originales de l’histoire des galeries parisiennes, mais marqua cependant le déclin de la vie particulière du Palais Royal car le roi Louis-Philippe supprima les tolérances dont bénéficiaient les approches du Palais.
Dans les années 1950, on pouvait y trouver d’introuvables carrés Hermès, des sacs Kelly à moitié prix, des chaussures Dior, des robes Balmain… De nos jours, le visiteur remarquera la présence d'une boutique Stella Mc McCartney et surtout la boutique de Serge Lutens conçue par le parfumeur lui-même.
 
Colette et Jean Cocteau y ont habité.
Entre le Palais Royal et la rue des Beaujolais figure un mini-passage, le passage du Perron.

Boutique de boîtes à musique.

Entrée du Palais Royal vue depuis la rue des Beaujolais. A droite figure le théâtre du Palais Royal où je vous invite à prendre un verre dans son bar cosy.

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