La concurrente de Vivienne
4, rue Vivienne / 6, rue des Petits-Champs (75002).
La galerie Colbert a été créée dans le but de concurrencer Vivienne. Toute aussi distinguée que la précédente, il était difficile de les départager.
À la base, la galerie Colbert a été construite depuis un hôtel particulier datant de 1634. Vendue en 1665 à Jean-Baptiste Colbert qui lui donne son nom, elle appartient à la Dette publique jusqu'en 1825. Le quartier du Palais Royal et la rue des Petits-Champs regorgent alors de boutiques de luxe (lingerie, parfumerie…).
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Portrait en pied de Jean-Baptiste Colbert |
Une affaire de gros sous
Malgré son élégance, la galerie Colbert ne réussit à égaler Vivienne. En effet, la galerie Colbert débouche sur le passage des Deux-Pavillons qui donne directement sur le Palais Royal. Le propriétaire de Vivienne décide de racheter ce petit passage afin de faire venir la clientèle du Palais Royal. De son côté, la galerie Colbert abrite des magasins à la mode, une grande librairie, un éditeur de musique et surtout « le grand Colbert » qui se transformera plus tard en restaurant. Un géorama (vue aérienne en trompe-l’œil) a même été installé. Malgré cela, la galerie subit un grand échec commercial à partir de 1830. Le Palais Royal est déserté au profit des Grands boulevards.
L’éternelle seconde…
La galerie tombe en désuétude et en 1975, elle est fermée au public. Elle est rachetée par la Bibliothèque Nationale de France (juste à côté) et, en 1980, elle est reconstruite à l’identique. Avec le grand déménagement de la BNF à la fin des années 90, la galerie Colbert redevient secondaire.
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Une
grande allée débouche sur une rotonde avec une statue de Vénus au milieu
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La rotonde |
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Trois colonnes corinthiennes en marbre |
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Façade du restaurant « le Grand Colbert », seule marque de chaleur dans cette galerie plutôt froide |
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