vendredi 27 décembre 2024

LES ECOLES À PARIS : Les lycées sous la IIIe République

Pour finir cette année scolaire, je vous propose une balade dans les lycées républicains.

Lycée Jean-Baptiste Say, côté rue Chardon Lagache, XVIe arrondissement

Un déséquilibre géographique

Comme nous avons pu le voir dans le premier chapitre de ce thème, avant la Révolution française, la plupart des établissements scolaires étaient situés sur le versant nord de la montagne Sainte-Geneviève. Avec la confiscation des biens du clergé, on va profiter de la disponibilité de ces locaux pour y installer des lycées. Toutefois, la suprématie du quartier latin va subsister nous précise l'historien d'Art, Marc Le Cœur dans son ouvrage intitulé Les lycées dans la ville : l'exemple parisien (1802-1914).

Avec l'agrandissement de la ville de Paris en 1860, la préfecture se voit obligée de bâtir de nouveaux lycées. C'est alors que l'on va construire le lycée Chaptal ou plutôt… le déplacer.

Lycée Chaptal, côté rue de Rome, VIIIe arrondissement

En sortant du métro Rome, le lycée Chaptal, prestigieux établissement est le premier édifice que l'on remarque.

Lycée Chaptal, un lycée moderne

Selon la documentation du lycée Chaptal, l'établissement aurait été créé par Prosper Parfait Goubaux qui avait initialement ouvert sa première école dans le quartier latin dans les années 1820.

Le pédagogue se fait connaître en publiant des pièces de théâtre. Malgré quelques succès, Prosper Parfait Goubaux est contraint de vendre à la ville de Paris son établissement situé alors rue Blanche dans les années 1840. L'école prend le nom de François Ier.

En 1865, la rue Blanche étant considérée comme trop insalubre pour y recevoir de jeunes gens, la ville de Paris va obtenir l'utilisation d'un terrain situé dans le quartier des Batignolles pour y construire un plus grand établissement. Le quartier n'est pas choisi au hasard, il est situé à proximité de la gare Saint-Lazare.

Entrée administrative, 45, boulevard des Batignolles, VIIIe arrondissement

On fait appel à l'architecte Eugène Train pour concevoir ce « nouvel » établissement devenu lycée Chaptal. L'architecte est déjà connu pour avoir conçu des écoles.

Eugène Train va s'inspirer du style néo-byzantin, en vogue à l'époque pour concevoir notamment les fenêtres. Selon les photos ci-dessus, on voit que la polychromie apporte un élément de décor notamment au-dessus des fenêtres et entre les étages. Quant à la porte, deux colonnes cannelées entourent des colonnes corinthiennes. Au-dessus du fronton, on aperçoit un personnage ailé — certainement Athéna, déesse de la sagesse et du savoir technique — représenté en mascaron.

Cour intérieure du lycée Chaptal

À l'intérieur de l'établissement, on retrouve le style néo-byzantin avec les arcs de cercle. Le bâtiment est construit avec une multitude de matériaux : pierre, brique, fer etc.

Cour intérieure vue du deuxième étage

Le lycée parisien est ancré dans l'ère industrielle avec la présence de la cheminée qui peut rappeler celle des usines.

Ancien gymnase du lycée Chaptal

Le nouveau lycée Chaptal est l'un des premiers lycées à être construit dans un quartier propice à l'étude, c'est-à-dire dans un quartier sain, dans une grande surface et adapté à la pédagogie de son époque. Selon la documentation du lycée Chaptal, dans les années 1880, le sport commence à devenir obligatoire.

Ancien gymnase du lycée Chaptal

Le lycée Chaptal va se doter d'une salle de gymnastique où l'on pratique, entre autres, la gymnastique suédoise.

Cour et son préau

Malgré sa grande modernité, on voit à travers la photo ci-dessus la subsistance du modèle du cloître : une cour carrée avec un préau.

Le lycée Chaptal et la guerre

Monument aux morts

Toujours selon la documentation du lycée Chaptal, l'établissement a été utilisé comme hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. Plus de quinze mille blessés seront soignés entre 1914 et 1919. En 1920, les morts Chaptaliens sont commémorés à travers le monument que l'on trouve dès l'entrée des élèves.

Plafond de l'entrée des élèves

Cette entrée est dotée d'un plafond richement décoré de motifs végétaux.

Mur de la cour avec impacts de balles

L'un des murs du lycée Chaptal porte quelques stigmates de la guerre. On distingue des impacts de balles sur la photo ci-dessus. Même si l'on sait qu'il y a eu une attaque du lycée en 1915, nous ne sommes pas certains de la date de ces balles (elles pourraient dater de la Seconde Guerre mondiale).

Chaptaliens victimes de la guerre

Toujours selon la documentation du lycée, on sait que des Chaptaliens ont été fusillés en 1944.

Répartition géographique sous la IIIe République

La IIIe République, préoccupée par l'école primaire laïque, gratuite et obligatoire qu'elle doit construire à la va-vite va être moins productive côté lycée.

Toutefois, la préfecture va tenter de rééquilibrer sa carte géographique des lycées à la fin du XIXe siècle, selon Marc le Cœur dans son ouvrage consacré aux lycées parisiens. À l'ouest, on construit le lycée Janson de Sailly ; à l'est, le lycée Voltaire ; au nord, le lycée Carnot ; et au sud, le lycée Buffon.

Lycée Janson de Sailly : le lycée de l'ouest parisien

Lycée Janson de Sailly, 106, rue de la Pompe, XVIe arrondissement

En 1884, on inaugure le lycée de l'ouest parisien, le lycée républicain Janson de Sailly. En effet, le tout nouveau quartier de la capitale (depuis 1860, le XVIe arrondissement va attirer une population plutôt bourgeoise) doit se doter d'un établissement non-catholique.

Un lycée moderne

Selon la documentation du lycée Janson de Sailly, le nom de l'établissement viendrait d'un avocat prénommé Alexandre Emmanuel François Janson qui aurait légué toute sa fortune à l'université de Paris. En 1876, le président de la République Mac-Mahon accepte de construire un établissement dans le quartier de la Muette nouvellement desservi par la gare Avenue Henri-Martin accessible via l'ancienne ligne d'Auteuil. L'autre avantage de l'emplacement du lycée est sa proximité avec le bois de Boulogne où l'air est un peu plus pur.

Dans la cour

Selon le site Internet du lycée Janson de Sailly, le leg a permis de concevoir un établissement en pierre de taille au moins sur la façade de l'entrée principale. On remarque sur la façade de la rue de la Pompe qu'elle est dotée de bustes d'illustres hommes de lettres tels que Jean de La Fontaine, Pierre Corneille ou Racine. Côté cour (photo ci-dessus), on aperçoit en médaillon d'illustres scientifiques tels que Lakanal, Ampère, Lavoisier et bien d'autres. Le but est de mettre en avant les Lettres d'un côté et les Sciences de l'autre.

Selon Edmond Boca, ingénieur auteur d'un article publié le 9 mai 1885 dans la revue Le Génie Civil, revue des industries françaises, l'État fait appel à l'architecte Jean-Charles Lainé.

Terrain de basket

Toujours selon cet article, le lycée se dote dès sa construction d'un gymnase et d'une salle d'escrime. De nos jours, le terrain de basket est situé dans la cour. Au dernier plan de la photo ci-dessus, on constate un bâtiment conçu en différents matériaux notamment la pierre, le moellon et la brique de Bourgogne entre autres.

Style Baltard

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, la cour est bâtie dans le style Baltard.

Fresque du CDI

Selon la documentation du lycée Janson de Sailly, l'ancienne salle d'escrime aurait été transformée en CDI (Centre de Documentation et d'Information).

Fresque du CDI

De nos jours, nous pouvons admirer ces fresques champêtres qui représenteraient, selon le site Internet de l'établissement, les saisons. Nous devons ces fresques au peintre Maurice Guy-Loë qui les auraient peintes dans les années 1930.

Les traces de l'Église

Intérieur du lycée Janson de Sailly

Même si l'établissement est laïc et républicain, l'Église n'est jamais très loin…

Dès l'entrée du lycée, on remarque la présence de bancs d'église (à droite au-dessus des escaliers). L'établissement en possède plusieurs.

Chapelle

Tout comme le lycée Henri IV, le lycée Janson de Sailly a sa propre chapelle. Selon la documentation du lycée, ces deux établissements seraient une exception. En ce qui concerne le lycée de Janson de Sailly, la construction de la chapelle aurait été l'une des conditions du donateur pour valider le leg.

Le lycée Janson de Sailly et la guerre

Cour d'honneur du lycée Janson de Sailly

Le lycée Janson de Sailly possède sa cour d'honneur. Dotée d'un bassin et agrémentée de végétation, la cour d'honneur est le lieu où l'on trouve ses monuments aux morts.

Monument aux morts

Selon la documentation du lycée Janson de Sailly, il y aurait 1100 professeurs, anciens élèves et membres du personnel victimes des différents conflits mondiaux.

Monument aux morts

Sur la photo ci-dessus, la stèle représente de jeunes personnages à gauche (certainement des élèves) autour d'une tombe surplombée d'un casque de soldat. À droite, se trouve un ange qui pose sa main sur la tombe.

Sculpture d'un soldat

Pour finir sur le lycée Janson de Sailly, on remarque la présence d'une sculpture qui représente un soldat de la guerre de 1870. Auparavant située dans la cour d'honneur, la sculpture aurait été déplacée à proximité de la chapelle selon la documentation du lycée.

Et ailleurs dans Paris ?

Lycée Voltaire, 101, avenue de la République, XIe arrondissement

Lycée Voltaire

13 juillet 1891, le président Sadi-Carnot inaugure le tout premier lycée de l'Est parisien, nous précise le site Internet du lycée Voltaire. L'établissement est situé dans la très symbolique avenue de la République.

Détail de l'entrée

Au départ, le lycée Voltaire n'accueille que des garçons destinés aux carrières scientifiques jusqu'à la date de la mixité en 1973. Ce qui explique la présence du buste d'Ampère, à droite sur la photo à proximité de celui de Voltaire, à gauche. Les deux hommes représentent les Lettres et les Sciences.

Vue du lycée Voltaire

Conçu par Eugène Train, cet établissement monumental a de fortes similitudes avec le lycée Chaptal. On reconnaît le style néo-byzantin avec ses fenêtres arrondies et surtout sa cheminée.

Lycée, côté rue des Nanettes, IIe arrondissement

L'arrière du lycée peut faire penser à une gare. Lorsque l'on s'appelle Eugène Train…

Lycée Carnot

Lycée Carnot, 145, boulevard Malesherbes, XVIIe arrondissement

L'histoire du lycée Carnot est avant tout l'histoire d'une reconstruction. Un certain Aimé Godart, ancien élève de l'école Polytechnique, fonde une école privée laïque, l'école Monge (en hommage au mathématicien Gaspard Monge) rue Chaptal dans le IXe arrondissement dans les années 1860. Son école va plutôt bien marcher et l'école devient alors trop petite. À cette époque, la ville de Paris s'agrandit avec l'annexion de la plaine Monceau. Aimé Godart obtient un soutien financier pour y construire une nouvelle école plus vaste. Il va faire appel à l'architecte Hector Degeorge et à l'ingénieur Gustave Eiffel pour ériger cette école.

La façade que l'on peut voir sur la photo ci-dessus date des années 1875-1877 nous précise le site Internet du lycée Carnot. D'emblée, c'est la pierre blanche qui saute aux yeux. Toutefois, la brique et la pierre sont également présentes.

Toujours selon le site Internet du lycée Carnot, la porte située à gauche de la photo permettait aux hippomobiles d'accéder au bâtiment pour y déposer les élèves et membres du personnel.

Détail de la façade

Ce qui attire notre attention est cette petite terrasse avec le nom CARNOT écrit en lettres dorées et sculptées. Parmi les lycées visités, je n'ai pas vu cela ailleurs. La faïence est richement décorée. Ce lycée entre parfaitement dans le décor du très chic quartier de la plaine Monceau.

Façade du lycée Carnot, côté boulevard Malesherbes

L'utilisation de la brique, fréquente pour un établissement scolaire est rouge (contrairement à la plupart des écoles primaires de l'ère Jules Ferry où le beige domine). On ne peut pas passer à côté de ce bâtiment. Des pilastres ioniques ornent la façade. On remarque également une petite décoration vermifugée entre chaque colonne. Une horloge encastrée est présente dans le fronton.

L'école Monge à sa construction se veut moderne : on y enseigne notamment l'éducation physique et sportive et le lycée se dote d'équipements adaptés. Les élèves, issus des classes aisées et dont les résultats sont excellents étudient dans un cadre privilégié. Privé, cet établissement va souffrir de l'ouverture du lycée Janson de Sailly, le lycée républicain de l'ouest parisien dès 1892. En 1895, l'État va racheter l'école Monge et inaugure son lycée du nord de Paris. Le président Sadi Carnot vient d'être assassiné en 1894. On décide de l'appeler lycée Carnot en hommage à toute la famille Carnot (ce qui explique l'absence du prénom).

Lycée Buffon

Lycée Buffon, 16, boulevard Pasteur XVe arrondissement

Pour accueillir les élèves du sud de Paris, on construit sur un ancien cimetière le lycée Buffon dès 1881, nous précise Alice Thomine dans l'ouvrage intitulé Le XVe arrondissement, l'étendue de la réussite. L'ancien village de Vaugirard annexé en 1860 doit avoir son lycée car sa population est nombreuse.

On demande à Émile Vaudremer d'ériger le lycée dit « de la rive gauche ». L'architecte va construire un établissement monumental typique des lycées que nous avons pu voir jusqu'à présent. Émile Vaudremer va utiliser de la brique blanche de Chartres et de la pierre de taille (avec parcimonie car cela coûte cher). La structure du bâtiment est classique mais l'architecte va s'inspirer du style néo-gothique, très à la mode à la fin XIXe siècle avec ses fenêtres, ses tourelles et ses lucarnes. Toujours selon Alice Thomine, le budget de la construction du lycée Buffon serait identique à celui du lycée Voltaire.

Cadran solaire du lycée Buffon

La particularité de ce lycée est le cadran solaire visible sur la façade située rue de Vaugirard.

En 1888, le lycée devient lycée Buffon rendant ainsi hommage au naturaliste Buffon mort un siècle plus tôt. Le lycée ouvre ses portes en 1889 selon Alice Thomine.

Tout comme le lycée Chaptal le lycée Buffon va servir d'hôpital militaire pendant le premier conflit mondial puis va entrer en Résistance sous la Seconde Guerre mondiale nous précise le site Internet du lycée Buffon.

Selon l'historien Marc Le Cœur dans son ouvrage intitulé Les lycées dans la ville : l'exemple parisien (1802-1914), lorsque l'on construit une école, on fait dorénavant très attention au lieu où va s'implanter l'établissement afin d'éviter tout risque de distraction. L'État veut éviter que les jeunes gens soient distraits ou perturbés par l'ambiance du quartier. À titre d'exemple, le lycée Charlemagne situé dans le quartier du Marais était si proche des lieux de prostitution que les usagers des maisons de tolérance avaient vue sur la cour de récréation du lycée.

Lycée Buffon, vu depuis la rue de Vaugirard et la rue de Staël

Le lycée Buffon a été implanté sur le boulevard Pasteur car il était surtout situé tout proche de la gare Montparnasse, nous précise Marc Le Cœur. Pour éviter que les jeunes passent leur temps dans les boutiques de confiserie, des agents de police vont assurer la surveillance sur la rue de Vaugirard.

Pour les enseignants, on dote le lycée d'une salle de lecture chauffée afin de ne pas les retrouver à préparer leurs cours dans les estaminets du quartier ou les cabarets. On perce la rue de Staël en 1885 afin d'éloigner les élèves du bruit.

Malgré tout, il est difficile d'y trouver le calme — n'oublions pas que les cours ont lieu à l'étage. Dès 1906, la ligne aérienne du métro, l'actuelle ligne 6 est construite et le métro passe régulièrement…

En outre, l'État va construire un autre lycée dans le Marais en 1895, le lycée Victor Hugo, puis le lycée Victor Duruy dans l'ouest parisien en 1912.

Lycée Camille Sée, un exemple de lycée de jeunes filles

Qu'en est-il des lycées de jeunes filles ?

Lycée Camille Sée, 11, rue Léon Lhermitte, XVe arrondissement

Pour clore ce chapitre sur les lycées, je vous propose un petit historique de l'origine du lycée Camille Sée situé dans le quartier Saint-Lambert dans le XVe arrondissement.

Ouvert en 1933, le lycée Camille Sée a été construit sur l'ancien emplacement de l'usine à gaz de Vaugirard détruite pour insalubrité au début du XXe siècle. Le site accueille le tout nouveau square Saint-Lambert de style Art déco.

Le XVe arrondissement se dote enfin d'un lycée de jeunes filles. Le lycée Buffon n'accueille que des garçons et le lycée le plus proche pour les filles se situe alors dans le quartier des Invalides (lycée Victor Duruy), nous précise Marc Le Cœur dans l'ouvrage collectif intitulé Le XVe arrondissement. L'étendue de la réussite.

L'État fait appel à l'architecte François Le Cœur pour concevoir un édifice capable d'accueillir 1500 élèves sur une surface limitée. Le lycée forme un quadrilatère de granit haut de quatre étages et profond, trois sous-sols. La hauteur permet de faire ainsi passer la lumière.

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, l'entrée a été conçue sous la forme d'une rotonde. Le bâtiment fait partie des premiers établissements scolaires à être construit en béton armé. La couleur qui domine est le rose.

Lycée Camille Sée, angle de la rue Léon Lhermitte et de la rue Gustave Larroumet

Même si l'ensemble du bâtiment peut paraître austère, le lycée présente quelques fantaisies (situées à l'intérieur de l'établissement) notamment le labyrinthe dessiné au sol de la cour de récréation et un escalier hélicoïdal. L'architecture est de style Art déco et le bâtiment est classé Monument historique selon la base Mérimée.

À sa conception, les élèves du lycée Camille Sée s'engouffrent dans le lycée par un passage souterrain : une sorte d'entrée de type métro — situé sur l'actuel square Saint-Lambert. Ce passage permet alors aux élèves d'accéder à leur casier où est rangée leur blouse, de rigueur à cette époque. Pour éviter de monter trop d'escaliers, François Le Cœur installe des ascenseurs et des escalators. Selon l'historien Marc Le Cœur, l'utilisation d'un escalier mécanique ne choque pas dans les années 1930 : les jeunes filles retrouvent le même type d'escalator que ceux empruntés dans les grands magasins…

Le passage souterrain, les escaliers mécaniques et les ascenseurs vont vite être abandonnés et les vestiaires ont été transformés en salle de classe.

Malgré ses fantaisies, le lycée Camille Sée va servir de modèle aux autres édifices à venir (le lycée Claude Bernard notamment).

Notre année scolaire est dorénavant terminée. Bonne balade à tous !

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