La toute première est assez exceptionnelle car elle est l'une des plus anciennes des devantures de ce thème consacré aux vieux commerces.
93, rue Saint-Honoré Ier arrondissement. |
Les aloès et les coupes représentés font référence explicitement à la pharmacie.
Cette pharmacie aurait appartenu à un certain M. Clérambourg. Il est certain qu'à l'époque de l'assassinat d'Henri IV en 1610, rue de la Ferronnerie, non loin de la rue Saint-Honoré, la pharmacie Au Bourdon d'Or était citée selon la revue scientifique Persée.
87, rue d'Amsterdam VIIIe arrondissement. |
L'herboristerie de la rue d'Amsterdam ne passe pas inaperçue avec sa devanture jaune « à l'ancienne ». Selon le site officiel de l'officine, cette herboristerie médicale daterait de 1880. On remarque la présence des croix situées aux extrémités de la devanture. On peut en déduire qu'il s'agissait à la base d'une pharmacie. Selon Dominique Camus dans son livre, Paris décors. Art nouveau - Art déco…, un certain Jean-Pierre Raveneau, docteur en pharmacie et biologiste, rachète en 1993 la boutique qui proposait à cette époque des huiles essentielles. Le pharmacien décide de vendre des plantes médicinales. La boutique conserve toutes ses boiseries d'origine.
3, rue Soufflot Ve arrondissement. |
En 2012, le journal le Parisien annonce la fermeture d'une pharmacie vieille de plus de 150 ans. Le quotidien nous annonce que cette ancienne pharmacie daterait de 1859. En 1892, un certain Octave Lhopitallier l'aurait transmise de génération en génération jusqu'à la vente des locaux par son aïeul Roger Lhopitallier. Ce dernier aurait fait don de la devanture et d'une partie du mobilier (caisse enregistreuse, comptoir en bois notamment) au musée Carnavalet. On a vu dans le préambule que certaines pièces d'anciennes devantures étaient exposées dans ce musée. Nous ignorons encore la date de l'exposition des pièces de cette pharmacie.
Même si cette devanture a été élue « plus belle devanture » en 1977, la pharmacie Lhopitallier n'a jamais été classée aux monuments historiques. C'est pourtant grâce à cette élection que la façade d'origine est sauvée car soumise au régime des abords. Pour être plus claire, la pharmacie étant située à moins de 500m d'un monument historique, en l'occurrence le Panthéon, les travaux sont soumis à diverses administrations et, par conséquent, il est très difficile de voir « Maje » remplacer « Pharmacie Lhopitallier » au-dessus de la vitrine…
Source: Le Parisien du 06.07.2012.
54, avenue de La Bourdonnais VIIe arrondissement. |
On remarque la présence d'une petite grille en fer devant la porte d'entrée. |
La pharmacie était visiblement également le lieu où se faisaient les analyses médicales. |
17, rue Pavée IVe arrondissement. |
Avec son caducée et ses panneaux explicites, on voit ici une ancienne pharmacie à tendance homéopathique. La devanture fait penser au style Empire du premier quart du XIXe siècle et les panneaux sont plus caractéristiques du premier quart du XXe siècle.
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