16, rue Guisarde VIe arrondissement. |
21, rue des Canettes, VIe arrondissement. |
À deux pas du magasin de jouets, vous croiserez cette parfumerie d'allure ancienne très loin de nos grandes chaînes actuelles. Selon son site officiel, cette « maison de parfum » aurait été créée par Pierre François Lubin au lendemain de la Révolution française. Très vite, les dames de l'aristocratie découvrent ses fragrances et ses parfums s'exportent très vite dans le monde.
Flacons de parfums que l'on peut apercevoir en boutique. |
10, rue Saint-Lazare, IXe arrondissement. |
Pour tout savoir sur Detaille, vous pouvez consulter son site officiel et/ou Wikipedia.
Quant à la boutique de la rue Saint-Lazare, on ne peut dater sa devanture ni les boiseries qui se trouvent à l'intérieur. Toutefois, selon le livre de Domnique Camus, Paris Décors. Art nouveau - Art déco…, on sait qu'en 1905, une première boutique avait été créée, rue Caumartin. Selon les registres que conserve la maison, on sait que dès 1912 des noms de clients venant de toute l'Europe sont cités.
233, rue Saint-Honoré, Ier arrondissement. |
Au XIXe siècle, le développement du chemin de fer et des premiers grands voyages incitent les fabricants (appelés alors « layetiers ») à confectionner des bagages et autres accessoires nécessaires aux déplacements. François Goyard, layetier de la duchesse de Berry s'installe avec sa famille en 1853 au 233, rue Saint-Honoré* et crée sa boutique de malles au rez-de-chaussée. La boutique est gérée par son fils Edmond. Ce dernier crée des toiles imperméables qui recouvrent les malles. Goyard connaît alors un grand succès. Le fabricant devient le malletier de la cour d'Angleterre et de diverses célébrités comme Conan Doyle ou Garry Cooper. En outre, Goyard s'associe avec des marques automobiles comme Bugatti pour les voyages en voiture ou bien auprès de grandes entreprises comme Air France afin de confectionner des modèles adaptés aux voyages en avion.
En 1890, Goyard crée des collections consacrées aux animaux de compagnie, c'est-à-dire les chats, les chiens et les singes.
Le commerce reste aux mains de la famille jusqu'en 1998. Depuis, la boutique est gérée par la famille Signoles qui ouvre une autre boutique juste en face de la maison mère.
Les boiseries et son escalier sont classés monument historique.
Source: Paris décors. Art nouveau - Art déco…de Dominique Camus.
Vous pouvez compléter vos connaissances sur ce malletier en consultant son site officiel.
*La rue Saint-Honoré a été renumérotée en 1856, ce qui explique le n°352 sur la devanture.
Enseigne de Goyard. |
5, rue de Castiglione, Ier arrondissement. |
Selon le livre de Sybil CANA et de Bruno CABANI, Paris. Boutiques de toujours. Leur histoire et leur âme, Meyrowitz est surtout connu pour avoir lancé les premières lunettes pliantes. Il a beaucoup attiré d'aviateurs — dont Charles Lindbergh — également des célébrités comme James Joyce ou Sacha Guitry.
25, rue de la Pompe, XVIe arrondissement. |
Orêve est un ancien fleuriste situé au rez-de-chaussée d'un immeuble 1911. Selon la base Mérimée, la boutique aurait été construite en même temps que l'immeuble par l'architecte Lecourtois.
Entrée de la boutique. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.